Une nouvelle convention nationale entre AGIRabcd et la PJJ
Depuis une vingtaine d’années un partenariat entre AGIRabcd et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a donné lieu à convention nationale pour des interventions conjointes au bénéfice de jeunes sous main de justice. Cela au titre de la prévention de la délinquance, d’une mission éducative et d’une certaine culture de la citoyenneté. La PJJ a pour vocation « d’accompagner, éduquer et insérer les mineurs les plus en difficulté ». Elle a aussi aujourd’hui un rôle dans l’accueil et la répartition territoriale des mineurs migrants non accompagnés (MNA).
Une implication importante des délégations
Entre un quart et un tiers des délégations territoriales mènent des actions - une trentaine au total par an - dans le cadre de cette convention. La dernière en date couvrait les années 2018 et 2019, la nouvelle porte sur 2020-2022. Elle définit les finalités et le cadre des interventions d’AGIRabcd auprès de jeunes qui, en milieu scolaire ou dans des structures de la PJJ, sont accompagnés dans leur parcours.
Une convention déclinée en local
C’est au niveau local que les contenus, les modes et les conditions d’intervention sont définis. Cela à l’intérieur de l’éventail « ordinaire » des actions portant sur les savoirs fondamentaux, l’assistance au projet d’insertion, la mobilité, la santé, l’entretien du lien social. La nouvelle convention peut ainsi être déclinée en conventions locales précisant les responsabilités des partenaires et les conditions du partenariat.
Une reprise obligée
La situation sanitaire a affecté la réalisation des actions en cours et la préparation de nouvelles. La convention 2020-2022 sera l’occasion obligée d’une reprise aussi active que possible et d’une adaptation à des conditions en partie nouvelles. Il y a là un défi à relever. Les jeunes concernés bénéficient d’une forme d’accompagnement ; ils risquent d’affronter des circonstances difficiles pour leur (ré)insertion. L’enjeu intergénérationnel n’en est que plus important.
Daniel Coste