Des projets de codéveloppement au Sénégal et au Niger
Riziculture : Ile à Morphil (Sénégal)
Il fallait enrayer l’exode rural et améliorer l’alimentation des populations. Des années 2005 à 2013, AGIRabcd pilote plusieurs programmes d’aide à la riziculture : planage des sols, remise en état des canaux et bassins de dissipation, fourniture de quatre motopompes, formation. Les plus : fixer les populations, fournir source d’aliments et de revenus, diminuer la dépendance du pays à l’importation de riz.
Maraîchage au féminin : Doumga Rindiaw (Sénégal)
Avec une association de migrants d’Evry, AGIRabcd a mis en place un périmètre maraîcher féminin d’un hectare dans ce village du Fuuta : les parcelles, réparties entre 160 femmes, sont irriguées à partir de deux puits forés en 2018, puis équipés en 2019 de pompes à panneaux solaires, avec quatre cuves de stockage de l’eau de 5 m3 chacune. La même année, 144 arbres fruitiers sont plantés, créant ainsi un « maraîchage oasien », favorable aux légumes. Avec la promesse de fruits dès 2022 !
Cette réussite est à l’origine d’un nouveau projet « Les vergers du Fuuta » pour 2021-2022.
L’eau potable à Sambowté (Sénégal)
Le village n’avait pas d’eau potable, d’où des maladies hydriques, dont la bilharziose, en particulier chez les enfants. AGIRabcd fait creuser en 2013 un puits : l’eau, à 12 mètres, est accessible désormais aux 500 habitants qui n’utilisent plus les mêmes points d’eau que les animaux !
De l’eau pour l’agriculture : Diamel Badi et Koylel (Sénégal)
D’importantes surfaces agricoles du département de Dagana manquent encore d’eau d’irrigation. Dans ces deux villages, de 2015 à 2017, AGIRabcd pilote l’équipement en motopompes pour la riziculture, le maraîchage, l’exploitation et la vente des produits en coopérative. Chaque village a été équipé d’un moulin à céréales et d’une décortiqueuse à riz. Le tout a été accompagné par la formation, l’utilisation des matériels, leur entretien, la comptabilité et la gestion.
Scolarisation des enfants : Abalak (Niger)
En 2005, les Wodaabe, peuple nomade Peul du Niger, sont absents de toute scolarisation. Jusqu’en 2015, avec une association de Concarneau, AGIRabcd a construit une école, puis un internat pour les collégiens puis les lycéens. Il y a 80 enfants en primaire, 40 en collège et 5 lycéens. Abalak vient d’avoir ses 3 premiers bacheliers : un beau succès !
Denis Levaillant (Yvelines)
et Xavier Guyon (Essonne)